Pauvreté

La pauvreté est l'insuffisance de ressources matérielles, comme la nourriture, l'accès à l'eau potable, les vêtements, le logement,...


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Pauvreté - Économie du développement - Socioéconomie - Précarité

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  • ... La pauvreté est l'état d'une personne qui n'a pas suffisamment... un pays particulièrement pauvre pourrait n'avoir personne en-dessous du seuil de ... (source : wikiberal)
  • Le seuil de pauvreté est alors égal à 60 % de ce niveau de vie médian.... par conséquent pas la richesse moyenne d'un pays qui détermine la proportion de pauvres au... (source : ruralinfos)
La banderole Make Poverty History devant le siège du Trades Union Congress, à Londres.

La pauvreté est l'insuffisance de ressources matérielles, comme la nourriture, l'accès à l'eau potable, les vêtements, le logement, et des conditions de vie généralement, mais également de ressources intangibles comme l'accès à l'éducation, l'exercice d'une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens.

Elle touche des personnes isolées ou des groupes et populations entières dans les pays développés, ou alors la majorité de la population dans certains pays en développement. Des analyses économiques et des débats portent sur la mesure de la pauvreté, ses causes, et les moyens à mettre en œuvre pour diminuer cette pauvreté : économie du développement, aide sociale, etc.

La pauvreté, le plus souvent non-désirable et génératrice de souffrances, prend un sens différent, ou alors vertueux, dans un contexte religieux ou spirituel : vœu de pauvreté dans des ordres catholiques, renonciation aux «biens matériels», comme condition d'écoute optimale de Dieu. Le catholicisme, par exemple, effectue une distinction importante entre "pauvreté" et "misère", mais cette distinction n'est pas pertinente au niveau de la lutte politique contre la pauvreté sous toutes ses formes.

Définition et mesure

SDF à Paris en 2005.

La pauvreté est le plus souvent reconnue comme un phénomène multidimensionnel. La dimension pécuniaire est la plus souvent prise en compte.

Pauvreté pécuniaire

Article connexe : Seuil de pauvreté.

La pauvreté pécuniaire est le manque d'argent, entraînant fréquemment des difficultés, pour se nourrir, s'habiller, se loger et ce, plus ou moins intensément, selon qu'on a peut-être accès à des ressources naturelles valorisables. La pauvreté pécuniaire ou de revenu monétaire est estimée au moyen de seuils de pauvreté (un individu est reconnu comme pauvre quand son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté choisi). Différentes définitions de ces seuils existent ; les pays développés utilisent le plus souvent des seuils relatifs, tandis que la pauvreté dans les pays en développement est estimée au moyen de seuils de pauvreté absolus.

Cette évaluation de la pauvreté, du fait de sa simplicité, est fréquemment utilisée pour définir les individus pauvres et mesurer le taux de pauvreté d'une population.

Selon l'approche absolue, le seuil est fixé, depuis les travaux de Seebohm Rowntree en 1901, en fonction d'un panier de biens alimentaires et non alimentaires nécessaires à la survie quotidienne (2400 calories par jour pour la pauvreté et 1800 pour l'extrême pauvreté). Les biens non alimentaires comprennent l'habillement, le transport, l'hygiène, l'eau et l'énergie. Les États-Unis et le Canada ont recours à la mesure absolue de la pauvreté.

Selon l'approche relative, le seuil est fixé comparé à la distribution des niveaux de vie de la totalité de la population, avec comme référence le revenu médian (le revenu médian est le revenu séparant la population en deux, c'est-à-dire que la moitié de la population a un revenu plus élevé, et la moitié un revenu inférieur). Eurostat fixe le seuil de pauvreté relative à 60% du niveau de vie médian européen. Ce mode de mesure est critiqué pour être plus une mesure des inégalités que de la pauvreté[1], ce qui se traduit par des effets contre-intuitifs : un enrichissement de la population la plus riche, au-dessus du revenu médian, ou de la population la plus pauvre, en dessous du niveau de pauvreté, ne change rien à l'indicateur, tandis qu'inversement un appauvrissement de la classe moyenne en faisant passer une partie sous le revenu médian va faire baisser ce dernier et diminuer la pauvreté apparente, un enrichissement inverse augmentant le revenu médian avec l'effet inverse (augmenter la pauvreté) [2]..

Ces deux mesures dévoilent deux regards sur le problème de la pauvreté, deux approches politiques qu'on pourra en première approche qualifier de socialiste et de libérale. A travers le prisme socialiste, la pauvreté pose avant tout un problème d'exclusion ; l'homme ne se réalise qu'au sein de rapports sociaux et les inégalités de richesse sont des sources de discrimination. La vision libérale donne elle la primauté à l'individu, l'important étant la satisfaction de ses besoins fondamentaux.

Pauvreté globale, développement humain

Table de chirurgie, Nigéria.

Outre la dimension pécuniaire, la pauvreté s'exprime sous des dimensions regroupées sous le terme de «pauvreté humaine». Il s'agit des dimensions sanitaire, éducationnelle, sociale, culturelle, et politique de la pauvreté.

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a créé en 1990 l'indice de développement humain, puis deux indicateurs synthétiques de pauvreté : l'IPH-1 et l'IPH-2 (Indicateur de Pauvreté Humaine). Ces indicateurs sont particulièrement corrélés.

Pauvreté des potentialités

La pauvreté des potentialités ou des capacités exprime le manque de moyens servant à sortir de la pauvreté.

Évaluation de la pauvreté dans le monde

Les estimations de la pauvreté dépendent des définitions utilisées.

Ainsi, selon le Programme des Nations unies pour le développement, les pays où la pauvreté est la plus forte sont des pays d'Afrique, surtout les pays les moins avancés[3].

Les indicateurs du Pnud permettent d'établir des comparaisons entre pays ; ainsi, vers 2005,

En 2008[5], la Banque mondiale a fixé a 1, 25 dollar américain par jour le seuil de pauvreté international, contre un dollar auparavant. Le nouveau seuil représente le seuil de pauvreté moyen des 10 à 20 pays les plus pauvres. Selon ce nouveau critère, 1, 4 milliard de personnes dans le monde en développement vivent avec moins de 1, 25 dollar par jour en 2005, contre 1, 9 milliard en 1981. Le taux de pauvreté mondial a été divisé par deux (de 52 % à 26 %), mais il est stable en Afrique subsaharienne (50 %). Pour les pays à revenu intermédiaire, la Banque mondiale trouve plus indiqué de fixer le seuil de pauvreté à 2 dollars par jour, ce qui donne un total de 2, 6 milliards de personnes sous ce seuil.

Selon le seuil de pauvreté de 1 dollar par jour en PPA 1985, la majorité des pauvres se trouvent en Asie du Sud (39%), Asie de l'Est (33%) et en Afrique sub-saharienne (17%). Les pays comptant plus de la moitié de leur population sous le seuil de pauvreté sont : Guatemala, Guinée-Bissau, Inde, Kenya, Lesotho, Madagascar, Népal, Niger, Sénégal, et Zambie.

Évolution de la pauvreté dans le monde

POO Selon un rapport de la Banque mondiale publiée le 26 août 2008, le nombre des pauvres dans le monde a diminué de 500 millions, et leur proportion dans la population totale est tombée de 52 % à 26 % entre 1981 et 2005[6].

 % de personnes vivant avec moins de[7] 1981 2001
1.081993 40, 4 21, 1
2.151993 66, 7 52, 9

Ces progrès changent selon les régions. L'Asie de l'Est affichait le taux de pauvreté le plus élevé du monde avec 80 % en 1981. Ce taux est tombé à 18 % et 600 millions de personnes y sont sorties de la très grande misère. Le taux de pauvreté recule aussi en Asie du Sud, en Amérique latine, aux Caraïbes, au Moyen Orient et en Afrique du Nord, cependant le nombre des particulièrement pauvres ne baisse pas.

Le taux de pauvreté de l'Afrique subsaharienne n'a pas diminué depuis vingt-cinq ans (50 %). Le nombre de très pauvres (en moyenne, moins de 0, 70 dollar de revenu par jour) a quasiment doublé, passant de 200 à 380 millions de personnes. En 2015, un tiers du milliard de pauvres du monde habitera l'Afrique subsaharienne[6].

Les inégalités régionales s'accroissent par conséquent en particulier aux dépens de l'Afrique noire. Si on prend l'indicateur de pauvreté à 1, 08. En 1981 un pauvre sur dix vivait en Afrique ; en 2003 c'est près d'un sur trois. L'autre grande zone où la pauvreté s'est accrue regroupe les pays de l'URSS. Elle a explosé après l'effondrement du bloc socialiste de 1990, la situation semble cependant se perfectionner sensiblement ces dernières années. Les deux grandes zones où la pauvreté a régressé sont l'Asie de l'est et l'Asie du sud, avec un résultat légèrement moins bon pour l'Inde que dans le reste de la région. Enfin l'Amérique Latine, les Caraïbes et le Moyen Orient restent assez stables[7].

Cette mesure de la pauvreté et de son évolution contrarie l'idée popularisée dans certains milieux politiques que la situation économique se dégrade pour les plus pauvres du fait de la mondialisation et d'une façon plus générale du capitalisme ; elle suscite par conséquent scepticisme et critique. Par exemple selon Thomas Pogge (un philosophe de la justice, et non un économiste)

«les méthodes de calcul de la Banque Mondiale sont extrêmement douteuses. Il y a des raisons de penser qu'avec une méthode plus plausible on observerait une tendance plus négative et une pauvreté bien plus étendue (…) Tant que la méthode actuelle de la Banque mondiale et les données qui se basent sur elle conserveront leur monopole dans les organisations internationales et dans la recherche universitaire sur la pauvreté, on ne pourra pas prétendre prendre ce problème réellement au sérieux[8]

Pauvreté par pays

Lutte contre la pauvreté

Historique

Des actions de lutte contre la pauvreté avaient lieu dans les sociétés mésopotamiennes plusieurs siècles avant le début de l'ère chrétienne.

En Europe, l'essor du christianisme implique une forme de solidarité nouvelle, dans la mesure où elle est prise en charge par des institutions et qu'elle devient un devoir chrétien. Malgré tout, il existait une solidarité antérieure.

Ce changement implique une nouvelle conception, la pauvreté théologique. La pauvreté est dans la conception chrétienne un état de fait qui dans le cadre d'un monde régi par le divin ne peut être éliminée. Elle est fréquemment perçue comme un châtiment et menace l'âme du chrétien de l'oisiveté, mère de l'ensemble des vices. La lutte contre la pauvreté passe par conséquent par la remise au travail. Ainsi la pauvreté n'est pas due à un dysfonctionnement de la société mais aux individus eux-mêmes. Le traitement de la pauvreté est laissé à la volonté individuelle des riches.

Les XVIIe et XVIIIe siècles apportent sur cette notion un grand bouleversement. En France, l'abbé de Saint-Pierre en 1724 fait partie des premiers à réfléchir sous un jour nouveau à cette question. Non pas sur la cause principale des inégalités mais il cherche à concilier utilité et philanthropie. Il préconise le retour au travail comme moyen principal de la lutte contre la pauvreté et dans le même temps contre un facteur d'entropie sociale. C'est dans ce cadre de pensée qu'est mis en place le dispositif de l'hôpital général. Particulièrement rapidement la population enfermée dans les établissements parisiens atteint le seuil de 6.000 personnes, soit 1% de la population de l'époque. Les provinces furent aussi gagnées par ce mouvement de réaction à la misère et , à la veille de la Révolution, on comptait 32 hôpitaux généraux dans tout le pays. Mais ce mouvement dépasse beaucoup la France, cette politique d'internement forcé des pauvres a affecté la totalité des états européens. En Angleterre, dès 1575, un acte d'Elisabeth I instituait des établissements visant «la punition des vagabonds et le soulagement des pauvres». Les "Houses of correction" qui auraient dues être présentes dans chaque comté vont laisser la place aux workhouses qui dans la seconde moitié du XVIIIe siècle trouveront leur véritable expansion. Foucault note qu'en «quelques années, c'est tout un réseau qui a été jeté sur l'Europe.» En Hollande, en Italie, en Espagne, en Allemagne se créent aussi des lieux d'internement de même nature[9].

Cette politique d'enfermement systématique apparaît désormais inhumaine et dangereuse au plan sanitaire[10]. Elle fut contestée par les philosophes des Lumières et finalement abandonnée. En France, la révolution enclenche une évolution dans la conception de la pauvreté. La pauvreté devient l'expression de dysfonctionnements dans la société[11]. Un traitement laïc et social de celle-ci nécessite un questionnement de son origine et induit de nouvelles réponses. À partir du moment où le principal facteur de la pauvreté est un facteur économique, quoique le discours moral ne soit pas absent des débats de l'époque, le principe de la redistribution des richesses et des allocations devient envisageable et même indispensable aux nouveaux principes de la République. Les personnes prises en charge font partie de catégories spécifiques : veuves, orphelins.

La mise en place de l'État-providence dans des pays développés étend l'aide sociale.

Formes de lutte contre la pauvreté

Selon le lieu et l'époque, plusieurs solutions ont été envisagées :

De même, la forme de l'action est particulièrement variable, et quelquefois même répressive :

Enfin, les pauvres aidés fluctuent aussi :

Intervention étatique

Russell Lee, Men in transient camp near Hagerman Lake, Michigan - Repas dans un camp de chômeurs dans les années 1930 aux États-Unis.

Depuis le XIXe siècle, certains pays occidentaux ont tenté de remédier à la pauvreté en instituant des garanties de ressources minimales.

Pour les enfants :

Pour les adultes, l'État peut chercher à :

Mais c'est en particulier au milieu du XXe siècle que certains États s'engagent dans un programme d'intervention directe massive, en prenant le contrôle des institutions privées (caisses de retraite, assurances chômage) et en diversifiant ses interventions;

Les aides au revenu sans condition d'utilisation sont plus récentes. L'Allemagne fut l'une des premières à l'établir. En France, le Revenu minimum d'insertion (RMI) fait partie de ce filet de sécurité censé empêcher des personnes de tomber dans la pauvreté. La loi instituant le RMI fut l'une des rares lois votées par l'Assemblée nationale sans une seule voix s'y opposant.

Des associations mènent aussi une lutte contre la pauvreté.

Intervention à l'échelle mondiale

L'ONU a aussi mis en place un plan de réduction de la pauvreté au sein de ses Objectifs du millénaire, ratifiés en 2000 par les États membres, et qui est depuis une priorité mondiale[12]. Le premier objectif du millénaire se donne deux cibles : 1. «diminuer, entre 1990 et 2015, de la proportion de personnes dont le revenu est inférieur à un dollar par jour, ce qui concerne plus d'un milliard de personnes.» et 2. «une réduction des populations souffrant de faim entre 1990 et 2015. Elle concerne, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), à peu près 840 millions de personnes : un chiffre en constante augmentation surtout avec l'explosion démographique mondiale.».

La Banque mondiale a pour mission de lutter contre la pauvreté en finançant des projets pouvant diminuer la misère.

L'Unicef lutte surtout contre la pauvreté des enfants.

Certaines organisations non gouvernementales luttent aussi contre la pauvreté : Oxfam, ATD Quart Monde

Une nouveauté récente : l'évaluation des politiques publiques contre la pauvreté

Comme dans les autres domaines politiques, l'évaluation de l'efficacité concrète et réelle des politiques de luttes contre la pauvreté est près peu développée[13]. Les propositions et les opinions sont pour la majeure partie déterminés des a priori théoriques ou des cas ponctuels rencontrés, presque jamais par l'analyse d'expérience selon une méthodologie rigoureuse ; l'idée même qu'on peut faire des expériences sur un tel sujet est fréquemment jugée choquante [14]. Néanmoins le domaine commence à percer, avec la constitution d'équipe de recherche[15] qui publient des résultats précis et exploitables[16], et l'attribution de prix prestigieux à des chercheurs du domaine et leur apparition dans des media grand public [17].

Formes de pauvreté

Pauvreté marginale : sans-abri aux États-Unis

Serge Paugam[18] distingue trois formes de pauvreté :

En appliquant ce modèle aux divers pays d'Europe on peut distinguer plusieurs grandes régions :

Une femme et son chien à Rome.

D'autre part, il y aurait en France une double institutionnalisation de la pauvreté :

Pauvreté et politique

Les appréciations divergent sur l'évolution de la pauvreté. Généralement, les interventionnistes étatiques ont tendance à la voir gravement croître (et à préférer les indicateurs relatifs) tandis qu'au contraire les libéraux ont tendance à trouver que la pauvreté est plutôt en régression.

De même, le clivage est identique sur les causes et les remèdes : les uns pensant que la pauvreté résulte d'un manque d'intervention des pouvoirs publics, les autres estimant au contraire que la meilleure façon de lutter contre la pauvreté est de laisser les institutions caritatives et les âmes charitables agir.

Durant la Révolution française est apparu un moment le «Quatrième ordre», celui des pauvres journaliers, des Infirmes, des Indigents... à côté des trois «ordres» (Noblesse, Clergé, tiers état) convoqués aux États généraux[19].

Le cercle vicieux de la pauvreté

La pauvreté résulte le plus souvent de conditions de départ défavorables (mauvais accès à la formation, santé déficiente, ... ), et quelquefois d'accidents (destruction de biens, accident de santé, perte d'emploi, etc. ).

Mais cela génère fréquemment un cercle vicieux. La pauvreté oblige à se loger à bas prix, par conséquent dans des quartiers ayant mauvaise réputation, où il y a peu de travail et une offre éducative dégradée, une criminalité sinon plus élevée du moins plus violente, une prévention médicale moins active, etc. Les chances de trouver un revenu par le travail sont moindres, la tentation plus forte de faire appel au travail illégal ("au noir"), à des sources de revenu illusoires (loteries, paris) ou dangereuses (crime, drogue) ou encore dégradantes (prostitution), les risques d'accidents sont plus importants, et l'exploitation par les mafias, ou groupes organisés, sont des facteurs de désocialisation, ou alors d'une insécurité à la fois personnelle et globale.

Ce phénomène peut toucher les enfants et les adolescents, qui dans un tel contexte débutent leur vie avec un handicap, même si le pire n'est nullement atteint pour eux.

Dans les pays en développement, où les ressources sont rares, les conséquences sont toujours plus marquées (famines, catastrophes sanitaires... ).

Annexes

Bibliographie

Filmographie

Liens et documents externes

Notes et références

  1. Philippe Manière, L'Aveuglement français, 1998, p. 236-237
  2. et ça n'est pas une situation uniquement théorique, selon l'IFRAP La forte hausse du SMIC a génèré une augmentation du nombre de pauvres en France
  3. (en) Human development report 2007/2008, Pnud, page 229–242
  4. (en) Human development report 2007/2008, Pnud, page 240–241
  5. De Récentes Estimations Indiquent Que 1, 4 Milliard De Personnes Vivent Avec Moins De 1, 25 Dollar Par Jour, Mais Les Acquis De La Lutte Contre La Pauvrete Restent Positifs, communiqué de presse n° :2009/065/DEC de la Banque mondiale, Washington, 26 août 2008.
  6. La proportion de pauvres dans la population mondiale a diminué de moitié depuis 1981, Le Monde, 27 août 2008
  7. How have the world's poorest fared since the early 1980s? Shaohua Chen et Martin Ravallion, banque mondiale.
  8. Que savons-nous de la pauvreté dans le monde ? Observatoire des inégalités
  9. Voir Michel Foucault, Histoire de la folie à l'âge classique
  10. De nombreuses références existent, surtout les monographies consacrées à l'hisoire d'un Hopital : L'Hotel-Dieu et l'hôpital général de Meaux aux XVIIe et XVIIIe siècles : étude des institutions et des populations reçues, Martin François, 1985
  11. Vote de la Convention girondine, le décret du 19 mars 1793 affirme, conjointement au droit au travail, le droit à l'assistance pour tout homme hors d'état de travailler; les secours publics sont une «dette sacrée»
  12. Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)
  13. leçon inaugurale d'Esther Duflo au collège de France, Expériences, Science et Lutte contre la pauvreté, page 16 et suivante
  14. on observe quelquefois le même phénomène en médecine : si un remède semble prometteur, pourquoi ne pas immédiatement l'offrir à l'ensemble des malades ?
  15. [http ://www. povertyactionlab. org/ Le Laboratoire d'Action contre la Pauvreté Abdul Latif Jameel (J-PAL), fondé en 2003 au Massachusetts Institute of Technology par exemple
  16. voir par exemple Fighting Poverty : What Works?
  17. Esther Duflo par exemple
  18. Les Formes élémentaires de la pauvreté par Serge Paugam, PUF, Paris, mars 2005.
  19. Cahiers du Quatrième Ordre

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