Affordance
L'affordance est la capacité d'un objet à suggérer sa propre utilisation. Le terme est utilisé dans différent champs, surtout la psychologie cognitive, la psychologie de la vision, le design, l'interaction homme-machine et l'intelligence artificielle.
Catégories :
Ergonomie - Hygiène et sécurité du travail - Hygiène et sécurité - Droit du travail - Perception - Cognition
Définitions :
- Propriété d'un objet ou caractéristique d'un environnement immédiat qui indique l'utilisation de ce dernier; Capacité d'un objet à suggérer son utilisation (source : fr.wiktionary)
L'affordance est la capacité d'un objet à suggérer sa propre utilisation. Le terme est utilisé dans différent champs, surtout la psychologie cognitive, la psychologie de la vision, le design, l'interaction homme-machine et l'intelligence artificielle.
Deux grandes voies de définition se sont développées
- on doit à la psychologie la définition originale de l'affordance : elle sert à désigner «toutes les possibilités d'actions sur un objet». Cette définition s'est ensuite restreinte aux seules possibilités dont l'acteur est conscient,
- ensuite le terme a été utilisé en ergonomie de manière toujours plus restreinte : pour se référer à la «capacité d'un objet à suggérer sa propre utilisation», par exemple, sans qu'il ne soit indispensable de lire un mode d'emploi.
Le terme d'affordance est emprunté à l'anglais et il est quelquefois improprement traduit par potentialité. Il dérive du verbe to afford qui a un double sens : «être en mesure de faire quelque chose» et «offrir».
Genèse
C'est le psychologue James J. Gibson qui a proposé ce terme en 1977 The Theory of Affordances[1] et l'explore plus avant dans The Ecological Approach to Visual Perception[2] paru en 1979.
Pour Gibson, l'affordance est la totalité de l'ensemble des possibilités d'action d'un environnement. Celles-ci sont objectives, mais doivent toujours être mises en relation avec l'acteur qui peut les utiliser. Par exemple un escalier n'a pas l'affordance d'être escaladé du point de vue d'un nourrisson.
En 1988, Donald Norman, dans The Design of Everyday Things[3], réutilise le terme pour l'interaction homme-machine pour désigner les potentialités d'action qui sont perceptibles par l'utilisateur d'un programme.
Affordance trompeuse
William Gaver [4] propose de classer les affordances en trois catégories : perceptible, dissimulée et trompeuse. L'affordance trompeuse ( (en) false affordance) est une affordance qui n'a en réalité aucune fonction réelle, par exemple un bouton placebo[5].
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article de Wikipédia en anglais intitulé «Affordance» (voir la liste des auteurs) ,
Notes et références
- James J. Gibson (1977), The Theory of Affordances. In Perceiving, Acting, and Knowing, Eds. Robert Shaw and John Bransford, ISBN 0-470-99014-7
- James J. Gibson (1979), The Ecological Approach to Visual Vision, ISBN 0-89859-959-8
- Donald Norman, The Design of Everyday Things, (ISBN 0-465-06710-7)
- Gaver, W. 1991. Technology affordances. In Proceedings of the CHI 1991, ACM Press : New York, 79 – 84.
- [1]
Voir aussi
Liens externes
- [pdf] Affordance, ambiguïté et interfaces tangibles dans un contexte de communication appliance Olivier Bau, In|Situ| (INRIA/LRI)
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